jeudi 3 avril 2008

Au Lac Vert à Canéjan


samedi 23 juin 2007

Enracinement


La plante des pieds bien posée sur le sol, les jambes sont écartées de la largeur des épaules, les genoux légèrement fléchis, la colonne vertébrale droite et le menton légèrement rentré, ainsi que la poitrine. Les bras sont légèrement fléchis le long du corps. Vous prenez conscience de la plante des pieds, les cinq orteils, les deux monticules, du talon et de la zone externe des pieds. Effectuez un léger balancement d’avant en arrière, en imaginant un axe passant par le périnée et la couronne (Bai Hui, le sommet du crâne).



Maintenant vous détendez les muscles du visage… les muscles du cou et des épaules… du dos… les muscles des bras… les muscles de la poitrine… du ventre… les muscles du bassin… fessiers… et les muscles des jambes.

J’inspire, je tends les muscles ; J’expire, je relâche en savourant cet état de détente.

Puis détendez-vous, laissez aller la respiration, laissez les pensées passer, concentrez-vous sur le milieu des sourcils, ayez l’attention juste, vider votre esprit, écouter toute chose sans jamais vous arrêter dessus.

S’épanouir

D’après le Robert, s’épanouir signifie « se développer librement dans toutes ses possibilités… se détendre et rendre joyeux… s’ouvrir ».


Lorsqu’on connaît son propre fonctionnement autant que celui de son environnement, on s’ouvre sans crainte à l’échange et au relâchement qui entretien le cercle vertueux. De fait, quand on ne se sent pas bien, on a tendance à se renfermer, à se crisper et à transmettre cette tension qui entretient le cercle vicieux.


Pour entrer dans le cercle vertueux, l’idée est déjà de savoir ce qui ne va pas puis de savoir quoi faire pour que cela aille encore mieux. Prendre en charge son état, c’est tout simplement vouloir être responsable de sa santé en commençant par être conscient de son état de détente.


Pour s’épanouir, il faut savoir progresser dans l’état de relaxation. Le premier stade correspond à l’apaisement des tensions : localiser ses contractions, libérer ses émotions contenues, analyser ses sources de stress et prendre conscience de ses fonctions physiologiques. Le second stade permet de restaurer sa vitalité : sens de l’équilibre, coordination, souplesse, forme physique, dynamisme. Le troisième stade permet d’entretenir son sentiment de liberté : assumer ses dysfonctionnements, privilégier une attitude responsable, développer sa sérénité…
Crédit Photo : Albe Erre, photo non libre de droit.

S’adapter à la société moderne


Il s’agit, au quotidien, de faire face aux événements de la vie. Pour pouvoir continuer à le faire chaque jour dans les meilleures conditions possibles, il faut, d’une part, se « recharger » régulièrement tout comme il est nécessaire de manger et de dormir et, d’autre part, améliorer sa connaissance de soi et de l’environnement pour réagir de manière appropriée. S’adapter, c’est gérer sa capacité et ses ressources.


En respectant ces lois naturelles de l’adaptation, on peut se développer et vivre davantage en harmonie. Anticiper permet généralement de dépenser moins d’énergie et de moyens que lorsqu’il s’agit de curer les effets d’un problème ; on se sent mieux intellectuellement et matériellement.



On favorise notre capacité d’adaptation en intégrant dans notre quotidien une hygiène de vie. En utilisant des techniques qui agissent sur la physiologie et sur l’esprit, on peut atténuer les tensions générées par les effets néfastes de notre rythme quotidien : isolement, stress, anxiété…

Améliorer sa qualité de vie


Notre qualité de vie est bonne si l’on parvient à répondre à nos besoins ; selon Maslow, ces besoins sont d’abord physiologiques, puis de sécurité, d’estime de soi et d’autrui, d’appartenance et d’amour et, enfin, de réalisation de soi.


S’il y a un choix à faire avant toute recherche de bien-être, c’est celui de chercher ou non à répondre à ces besoins. Les obstacles sont nombreux pour améliorer sa qualité de vie (le manque d’argent pour ne citer que lui !) mais la décision et les moyens que l’on se donne pour parvenir à l’objectif sont incontournables.


Il s’agit d’adopter une démarche individuelle qui consiste à faire ce qu’il convient pour que les évènements soient abordés avec le meilleur entendement possible. Pour favoriser cette capacité, le bon sens nous appelle à entretenir notre équilibre général pour mieux se connaître et pour mieux s’adapter à son environnement.

vendredi 22 juin 2007

Respirations




J’inspire dans l’abdomen inférieur, comme si je gonflais un ballon ;
puis j’expire dans l’abdomen inférieur, comme si je dégonflais le ballon en contractant légèrement les muscles fessiers.


Pour développer différents aspects en relation avec la respiration, d’ordre stimulants ou apaisants, voir thérapeutiques, on peut utiliser le travail de la rétention, voici quelques exercices :


Pour s’habituer à la rétention, il est recommander de commencer doucement:


Inspire : 4 ; Rétention : 1 ; Expire : 4 ; Rétention : 1
Inspire : 7 ; Rétention : 1 ; Expire : 7 ; Rétention : 1

Exercice stimulant : Inspire : 12 ; Rétention : 1 ; Expire : 3 ; Rétention : 1
Exercice apaisant : Inspire : 3 ; Rétention : 1 ; Expire : 12 ; Rétention : 1

Calme l’esprit et améliore le sommeil :
Inspire : 6 ; Rétention : 6 ; Expire : 6 ; Rétention : 6

Intégrer plusieurs disciplines


Le Kung Fu Shaolin est à l’origine une gymnastique physique basée sur la théorie de la médecine traditionnelle chinoise qui prend appui sur l’observation du comportement des animaux. La pratique des formes animalières (nommées taos telles que : la grue, le tigre, l’aigle etc.) entretient la santé car elle :
- favorise la coordination neuromusculaire et respiratoire,
- permet d’acquérir équilibre, vitesse et agilité,
- renforce les muscles, les os, les tendons, les articulations, le système nerveux et les organes,
- améliore la circulation sanguine, les réflexes, la mémoire.

Le Qi Gong (prononcé chi kong) est une gymnastique thérapeutique chinoise dont la pratique remonte à plus de deux mille ans. Selon les préceptes de la médecine chinoise, les exercices de respiration permettent de combiner l’air que l’homme inspire et sa vitalité intérieure. Les régulations du corps, de la respiration et de l’esprit doivent être maîtrisés, de manière à acquérir une bonne santé, pour prévenir et soigner les maladies.
1- Les méthodes de respiration lente et profonde, conduisent de passer d’un état psychologique perturbé à un état de contrôle de soi (hypertension, ulcère d’estomac).
2- Le Qi Gong permet d’accumuler de l’énergie (maladies chroniques et ceux qui sont physiquement faible).
3- La méthode de respiration abdominale masse les organes abdominaux. Ce type de massage rythmique active les fonctions de l’estomac et des intestins et, par conséquent, accroît l’efficacité du système digestif.

Le Taï Chi Chuan est un art martial Le Taï Chi Chuan donne la priorité à la pensée. Les mouvements s’enchaînent sans interruption ni discontinuité, entraînant le corps dans toutes les directions.
Grâce à la lenteur du mouvement, le Taï Chi Chuan n’accélère jamais le rythme cardiaque, mais par contre active la circulation sanguine.
Il améliore les réflexes, la mémoire et dénoue les articulations.
§ Il permet de contrôler son énergie, sa respiration et supprime l’irritabilité et l’impatience.
Il favorise la relation à l’autre

Le Taï Chi Chuan est un art de défense. La chose la plus importante dans le Taï Chi Chuan est de « s’oublier soi-même

La Sophrologie est un outil de relaxation profonde qui induit un état modifié de conscience (Alpha) suivi d’une suggestion positive. La sophrologie est avant tout un soutien psychologique qui aide à faire face aux stress de la vie quotidienne et un complément très efficace à un traitement médical ; elle permet de prendre conscience de ses tensions.
Crédit Photo: Philippe Caperan, Photo non libre de droit

Respecter un mécanisme global

La relaxation s’articule autour d’une succession de travaux pour parvenir à une prise de conscience assez précise de notre corps. L’échauffement prépare le corps à l’effort qui, achevé, permet à l’esprit de canaliser l’attention. Cette « interpellation » permet à notre esprit de se « connecter » à notre corps pour lui adresser un travail de relaxation. Cette manière de s’adresser à nous-même suppose de reconnaître qu’il existe un lien corps/esprit qu’il est possible de mobiliser consciemment.

La relaxation doit juste permettre de respecter notre fonctionnement normal. Tout le monde sait qu’il faut respirer pour vivre et tout le monde sait que quelqu’un qui respire à plein poumon a beaucoup de vitalité. Alors pourquoi personne ne pense à bien respirer ? En respirant calmement, on rétablit l’oxygénation de notre cerveau et de nos organes qui peuvent alors jouer leur rôle normalement. On permet simplement en fait aux mécanismes réflexes de se dérouler dans les meilleures conditions.



Les techniques que l’on utilise pour se relaxer ne recherchent pas la compétition mais le développement des qualités individuelles. La volonté induit nécessairement un mécanisme de conditionnement qui ne doit pas se tourner vers la quête obsessionnelle (ex. : maigrir, faire un record) mais pour développer l’imagination et induire un respect de soi et un bien-être.




Structurer le travail de relaxation

Il y a d'abord un travail préparatoire : une série d'exercices d'échauffement et d'étirements qui permettent de réveiller le corps et d'amener une augmentation de la chaleur du corps jusqu'à une légère sudation pour le mettre dans un état adapté à l'exercice physique (travail externe). Il s'agit d'activer les grands systèmes physiologiques : adapter la respiration, réguler le rythme cardiaque et ouvrir tous les capillaires sanguins pour que l'oxygénation soit optimale. Ce travail se réalise en procédant zone par zone puis par un enchaînement. Cette adaptation évite les traumatismes musculaires, tendineux ou articulaires notamment en lubrifiant les enveloppes des muscles qui deviennent alors plus élastiques. Il est possible de faire un travail préparatoire spécifique en fonction du travail externe qui suit.

On passe ensuite au travail externe ou travail physique de santé ; ce travail fait ressortir surtout des caractéristiques extérieures : qualités physiques de base, souplesse, vitesse, force et endurance. C'est un travail léger qui ne recherche pas la performance (non sportif) mais un domaine d'utilisation adapté aux besoins du corps. Beaucoup de techniques sont utilisables dans la mesure où leur philosophie est de prendre en compte le bon fonctionnement du corps. En évitant les excès et les spécialisations, on parvient à associer les effets bénéfiques complémentaires entre techniques pour restaurer l'équilibre général. Ce travail physique permet d'accepter son corps, de reconnaître chaque zone (verticalité) et prépare au travail interne.

Le travail interne consiste à prendre conscience de son corps de manière à induire un bon fonctionnement. Toutes les techniques reposent sur la concentration de l'attention pour ressentir son corps (organes, sensations physiques, émotions) et sur l'orientation de l'intellect, notamment en se basant sur le pouvoir suggestif de l'imagination.